Qu'il est loin l'émerveillement de voir la nature se refaire une petite santé pendant le confinement mondial de 2021 ! 
Retour des dauphins dans la rade de Venise, canards tortillant du croupion dans les rues, un air plus respirable... et, promis ! Juré ! Avec cette grosse prise de conscience, on allait se "réinventer" dans le monde d'après.

On allait réinventer une écologie responsable, créatrice d'emplois. 
Torse bombé, menton martial le mot d'ordre fut répété : "make our planet great again".

Certes, des mesures sont prises: mais ô combien timorées face au défi écologique qui ne nous attend plus, mesures prises plus dans l'urgence politique que sur le moyen ou long terme écologique.

Et la Nature se charge de nous le rappeler, de plus en plus fréquemment, de plus en plus violemment.
Un glacier qui disparait dans les Alpes italiennes, inondations dans la région de Sidney, grêles dévastatrices en France, risques d'incendie en Grèce, sécheresse, tous ces phénomènes se heurtent à l'économie de marché et de profit maximum à grands coups de green washing, mais également à notre désir de ne surtout rien changer car l'écologie, c'est les autres.

Sans donner dans certains extrémismes de bobos qui ne connaissent de la Nature que ce qu'ils en voient pendant les vacances, pensons à ces petits gestes du quotidien, tapés au coin du simple bon sens mais qui, collectivement peuvent ralentir la spirale dans laquelle nous sommes engagés.