Quand ça veut pas, ça veut pas !
Et depuis quatre ans et demi de pouvoir, la pédagogie façon Macron, ça veut pas, quel que soit le sujet.
Enseigner et éduquer sont une chose. L'art de le faire, autrement dit la pédagogie, en est une autre.
De pédagogie, le chantre du "nouveau monde" n'en a retenue qu'une : celle de la férule de l'ancien monde, 

Contraindre n'est pas convaincre

De réformes en manifs, de "Grand Débat" en décrets, les Français ont au moins appris une chose : les "non sachant" ça accepte la parole du proviseur Macron, ça ferme sa gueule sous peine d'être coupables.
Coupables de la fin du système social à la française, coupables du réchauffement climatique et maintenant coupables de la propagation du variant delta.

La méthode du Proviseur Macron est simple : j'ordonne, les maîtres auxiliaires appliquent et si les cancres du fond de la classe se manifestent un peu trop bruyamment, le pion en chef Darmanin leur envoie ses BRAV¹ qui se chargent d'ensaigner à coups d'arguments pédagogiques contondants.

La méthode ne cesse de montrer ses limites car si le silence revient dans les rangs, c'est toujours momentanément en attendant la prochaine fronde.
En attendant le chahut généralisé ?

Les mauvais élèves que nous sommes n'oublient pas qu'ils ont eux aussi un outil redoutable : le contrôle continu du pouvoir que constituent les élections.
Leurs résultats au fil des scrutins montrent que le logiciel pédagogique installé dès 2007, up gradé en 2017 montre de nombreux bugs et, en l'état actuel de la situation rares sont les électeurs qui souhaitent un redoublement de l'équipe macroniste.

Ce ne sont pas les déclarations du proviseur Macron, en déplacement à Tahiti le 24 juillet, qui laisseront envisager un changement de méthode !

(1) Brigades de Répression des Actions Violentes, créées en 2019