1948. Trois années ont passé depuis le plus grand massacre que l'histoire de l'Homme ait jamais connu.

Avant le massacre des corps, la négation de l'Humain en tant qu'individu physique et moral fut érigée en système politique et elle préparait ce qui paraissait inimaginable : la mort de 70 millions d'êtres humains chiffre auquel s'ajoutent ceux qui moururent après 1945 des suites de la guerre et ceux qui survécurent détruits à jamais, moralement et physiquement.

Les responsables ? Les dignitaires nazis, bien sûr mais avec la complicité, passive ou non, de tous ceux qui ont fermé les yeux sur les atteintes à la dignité de l'homme, juif, malade mental ou handicapé dès 1930.

En 1948 la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme posaient les règles pour mieux vivre notre humanité ensemble.

Mais rien n'est gravé dans le marbre...
Au nom de peurs inoculées, nous recommençons. Nous préférons détourner les yeux tandis que l'Homme perd ses droits de l'être. En oubliant que leur nier des droits, c'est abdiquer les nôtres à terme.

Déclaration universelle des droits de l'homme