• Dialogue imaginaire

    - Chérie, y a quoi à la télé ce soir ?
    - Le président va parler à 20 heures.
    - Pour dire quoi ?
    - Il va baiser les pensions.
    - Quoiiii ? Encore ?!!!
    - Oups ! Excuse-moi ! Je voulais dire il va apaiser les tensions. On regarde ça ?
    - Non ! On regarde "Je te promets" sur la une.

    Depuis ce matin les media dits "mainstream" sont en boucle pour nous préparer à cette énième grand' messe présidentielle, nous expliquant qu'avec 28 % de satisfaits de la politique présidentielle, Macron garde un "socle solide" qui soutient l'accélération des réformes, rejoignant François Bayrou qui se réjouit sur France Info.

    Nous sommes dans un moment de reconstruction

    Avec 69 % d'opinions défavorables, soit une hausse de 20 points en deux ans, ce n'est plus de la "reconstruction", c'est de l'acharnement thérapeutique.

    Car depuis 2016, Macron est plus proche de l'entreprise de démolition qui, de réformes signées par d'autres mais pensées par lui aux réformes passées en force par des ministres obéissants et épuisés, a complètement démoli le système français.
    Il réforme selon sa vision du monde, selon la vision de ceux qui financèrent son ascension de "premier de cordée" et qui attendaient le retour sur investissements. 

    De crise en crise, Macron joue au président qui vient "reconstruire". 

    Il nous gratifie de sa parole, nous Gaulois réfractaires non sachant qui ne sommes rien, pour nous expliquer doctement le bien fondé de sa politique. Et histoire de nous enfumer dans un nuage de poudre de perlimpinpin à vague senteur de démocratie, à coup de Grand Débat, de Conventions Citoyennes ou autres Cahiers de Doléances.

    Mais à l'intérieur comme à l'extérieur la parole présidentielle s'est dévalorisée au même rythme qu'a grandi la détestation pour la personne qui est censée incarner la France.
    A force de ne pas vouloir écouter les Français, nombre d'entre nous ne veulent plus entendre ce président qui confond gouverner et régner.

     


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  • Sortez les poubelles !Il n'y a pas que dans les rues des grandes villes que les ordures se répandent sur la voie publique. En politique aussi les poubelles deviennent des projectiles et ça pue encore plus que sur les trottoirs des grandes agglomérations. 

    Dans mon billet d'hier, je m'étais longuement attardée sur la prise de parole d'Olivier Marleix, président du groupe LR, dont la virulence m'avait interpelée.
    J'ai d'abord pensé à une réaction épidermique suite aux quenelles de Dupond-Moretti mais, bien que les faits soient graves, cela me paraissait insuffisant pour expliquer une telle charge.
    Puis, avant de trouver le sommeil, un fil d'actu Orange lu en diagonale m'est revenu en mémoire, J'ai joué les Ariane (pas la fusée mais la fille de Minos) pour retrouver le fil et... je n'ai pas été déçue.

    Ce fil d'actu, parmi d'autres sujets, mentionnait les accusations d'Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée, à l'encontre de certains députés LR.

    Mettez un masque, ça sent fort !

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  • Qui a dit qu'on s'ennuyait à l'Assemblée Nationale ?

    Si le plus souvent les débats parlementaires suscitent plus d'ennui (au point de pousser certains députés et ministres à piquer un petit roupillon), d'autres resteront dans l'histoire du Palais Bourbon pour la qualité des joutes oratoires voire leur drôlerie, telle la saillie de Clémenceau.

    Et il y a les autres moments, pitoyables et honteux, de plus en plus nombreux depuis l'élection du "disruptif" Macron qui n'a jamais caché son mépris des deux chambres parlementaires. Obstruction du travail des Comissions (affaire Benalla sous la présidence de Yaël Braun-Pivet), Véran, alors ministre de la Santé, qui rejette le vote de l'Assemblée et "chasse" les députés du Parlement, invectives voire propos injurieux, du banc du Gouvernement aux rangs de l'hémicycle c'est un déferlement d'incivilité, voire pire.

    Le dernier épisode en date en dit long sur l'état de déliquescence de la vie parlementaire depuis quelques temps : le bras d'honneur d'Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux.


    7 mars 2023 (Mylène Deroche pour MAXPPP)

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  • Mise à jour le 17 avril 2023

    Je ne suis pas Gilet Jaune. Je suis plus de gauche que de droite d'un point de vue idéologique mais je n'hésiterai jamais à combattre une mauvaise idée de la gauche et défendre une bonne idée de la droite si j'estime qu'elle sert le peuple.

    Je ne suis pas nationaliste mais patriote sans excès. Mon idée de la France ne passe pas par le prisme d'un Gobineau, d'un Soral ou d'un Zemmour mais par celui d'un Montesquieu, d'un Diderot, d'un Voltaire ou d'un Jaurès.

    "Ma" France est plurielle, capable du meilleur et parfois prête au pire, mais elle se relève toujours pour revenir à ce qui fit sa grandeur. Mais aujourd'hui, j'ai mal à "ma" France.

    Macron l'a tuer

    Le Fossoyeur

     

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  • Premier de cordée

    Point n'est besoin d'être diplômé en physique pour savoir que plus une paroi est verticale, plus elle est casse-gueule.
    Pour peu que l'on file la métaphore de l'alpinisme, la moindre erreur du premier de cordée a vite fait d'entraîner toute la cordée dans le gouffre.
    Au premier de cordée de faire le bon choix : soit grimper vite en prenant des risques pour faire grimper sa propre coté et montrer son audace, soit assurer chaque point d'ancrage en prenant soin d'assurer chaque prise pour ceux qui le suivent quitte a passer pour un timoré. Dans le premier cas il y a des chances que ça casse, dans le deuxième les chances que ça passe sont augmentées.

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