Le mouvement protéiforme des Gilets Jaunes ne s'affaiblit pas et connait à son tour le fléau qui depuis le début des années 2000 pollue les manifestations : les casseurs.

C'est essentiellement en 2006 que la France découvrait ces jeunes, de banlieue le plus souvent, qui non seulement venaient casser vitrines, mobiliers urbains mais qui s'en prenaient physiquement aussi bien aux forces de l'ordre qu'aux manifestants.
Les images de l'Esplanade des Invalides où les CRS ont mis en place un "cordon sanitaire" pour permettre aux manifestants d'évacuer l'esplanade sont restées dans les mémoires. 

Quelques mois plus tard, au détour d'un documentaire d'Arte, tandis que le journaliste s'étonnait de ce que ces casseurs n'aient pas été interceptés avant de monter dans le RER, un policier témoignait sous le sceau de l'anonymat, avoir distribué des enveloppes afin que ces jeunes viennent casser.

Et aujourd'hui je ne peux m'empêcher de me poser quelques questions devant ces images que j'ai suivies en direct. 

Alors qu'à l'heure des faits la Place de l'Etoile a été évacuée et que l'Arc de Triomphe est littéralement cerné de camionnettes de police, comment ces casseurs ont-ils pu pénétrer à l'intérieur de l'Arc de Triomphe ? On leur a donné les clés ? Hautement improbable. Ont-ils défoncé la porte ? C'est déjà plus probable.

Mais alors... que faisait la police ?

Car ce qui est frappant sur cette vidéo et plus encore sur celles-ci, c'est l'incroyable sentiment d'impunité qui semble animer les vandales, qui prennent le temps de poser. Comment se fait-il que seules des caméras soient présentes et pas la trace d'un "gilet bleu" ?

Dans n'importe quel pays où la police fonctionne correctement, ils auraient été délogés manu militari et arrêtés. Pas ici.
Alors... incompétence à la tête de la police ou ces casseurs ont-ils été payés eux aussi ?

Sans être conspirationniste, on peut se poser de nombreuses questions.