Ce qui suit est une anecdote, une simple anecdote mais qui est révélatrice de l'atmosphère de plus en plus délétère qui règne dans notre pays.

C'est un non évènement en soi mais il s'inscrit dans un schéma tout-répressif de plus en plus inquiétant sous prétexte sanitaire, un non évènement qui a ému les habitants d'une petite ville de la Mayenne.

Une petite ville de Mayenne, tranquille, dont les rues sont désertes pour cause de couvre-feu encore à 18 heures au moment des faits.

Déserte ? Pas totalement.

Mamie a plus de 70 ans, elle n'est pas très grande et pour fermer ses épais volets de bois, elle doit sortir pour les débloquer et les pousser. Mais il fait si beau qu'il serait cruel de se retrouver dans le noir.
Alors mamie oublie. Oh ! Pas de beaucoup, quelques minutes. Quelques minutes de soleil qui vont lui coûter cher ! 

Elle sort pour se livrer au rituel quotidien des volets. Il n'y qu'elle sur le trottoir.
Mais les gendarmes passent... et s'arrêtent. 

Foin de pédagogie ! 

Deux poids, deux mesures

Alors que deux ou trois jeunes n'écoperont que d'un rappel à l'ordre, pour mamie c'est prune à 135 €. 
A ses enfants outrés, le gradé de la gendarmerie locale fait part d'un "manque de discernement" d'un de ses hommes mais la prune est maintenue.
Et mamie qui n'a jamais rien eu à se reprocher de sa vie est traumatisée.

Et la covid court toujours.