• Livraison des premiers AMX-10RC à l'Ukraine

    Emmanuel Macron l'avait promis début janvier : la France livrerait une quarantaine de blindés légers AMX-10 RC à l'Ukraine sous environ deux mois, promesse confirmée par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

    Cette décision avait ouvert le débat sur la livraison de chars aux Ukrainiens, forçant Américains et Allemands à prendre une décision alors que les soldats ukrainiens font face à l'afflux des troupes russes notamment sur les fronts de Bakhmout et Krimina.

    Blindé de reconnaissance AMX-10RC

    On a souvent reproché à la France de ne pas être à la hauteur dans l'aide qu'elle apporte à l'Ukraine mais il faut rendre justice à Macron : il a tenu chacune des promesses faites à son homologue ukrainien.

    Alors que l'Allemagne revoit à la baisse le nombre de chars Leopard qu'elle livrera à l'Ukraine (idem pour l'Espagne) et que la Pologne semble freiner ses ardeurs, la bonne nouvelle vient de France.
    Sur la quarantaine de blindés prévus, les 14 premiers AMX-10RC sont en partance1 et avec eux le contingent ukrainien formé ces dernières semaines à l'École de cavalerie de Saumur.

    Blindé léger de reconnaissance des années 80, l'AMX-10RC est en cours de remplacement dans l'armée françaises mais il a fait ses preuves sur tous les théâtres d'opération extérieurs.
    Si il n'a pas la puissance d'un char lourd type Leclerc, il possède des qualités indéniables.

    Son appellation RC signifie "roues/canon". Équipé d'un train de 6 roues motrices, il est plus mobile qu'un char et se fraie son chemin sur quasiment tous les terrains mais moins adapté sur sol boueux du type "raspoutitsa". Capable d'atteindre les 80 km/heure malgré ses 20 tonnes en configuration combat, il a une autonomie de 800 km sur route. Ce petit blindé est aussi complètement amphibie.
    Autre avantage et non des moindres, il est équipé d'un canon de 105 mm et de 2 mitrailleuses de 7,62 mm, une force de frappe qui le distingue dans cette catégorie. Équipé d'optiques performantes, il garantit une vision dans à peu près toutes les conditions.
    Sa faiblesse est la légèreté de son blindage par rapport à un char d'assaut.

    Quand il arrivera à bon port, ce sera un élément essentiel pour une contre-offensive qui, menée en coordination avec les autres moyens terrestres dont disposent à présent les Ukrainiens, pourra desserrer l'étau russe autour de Bakhmout, Voledhar et Krimina.


    1 : source Force Opérations le blog

     

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