• Un an de guerre

    Il y a 1 an le continent européen renouait avec le cauchemar qu'elle pensait éradiqué après le conflit serbo-croate : la guerre.

    Dans la nuit du 23 au 24 février, les troupes russes envahissaient l'est de l'Ukraine en même temps qu'une offensive était lancée sur Kyiv à partir de la Biélorussie (Bélarus).

    Ce que Vladimir Poutine présentait comme une "opération spéciale" visant à "dénazifier" l'Ukraine et "libérer" les populations "russes" s'avèrera être une guerre d'ampleur et brutale contre une nation souveraine.
    Quand les troupes russes quittent la banlieue de Kyiv à la fin mars, le bilan est déjà lourd. Entre le 27 février et le 31 mars, "l'opération spéciale" fera au moins 1 314 morts dans le seul oblast de Kyiv. 
    Un nom : Boutcha
    Le premier d'une longue liste d'horreurs qui jalonneront une année de guerre. 

    "L'opération spéciale" devait durer un mois.
    Dans le paquetage des troupes russes arrivées au nord, les uniformes de parade devaient être endossés dès la chute rapide et inéluctable de Kyiv et de son régime "nazi". Car pour les troupes de Poutine, aucun doute : la population allait accueillir les libérateurs avec des fleurs et des cris de joie.

    Incrédules, non seulement les soldats russes se heurtent à une résistance inattendue autant qu'acharnée dans l'oblast de Kyiv mais dans le Donbass, notamment à Khirson, des russophones se dressent devant les chars, brandissant le drapeau ukrainien. Pas de populations martyrisées par les nazis mais des cris, en russe : "Rentrez chez vous ! On n'a pas besoin de vous ici !".
    La surprise est totale ! Certains se demandent ce qu'ils font là.
    Car alors qu'on les envoyait pour une mission de "sauvetage", certains commencent à comprendre que c'est à une invasion qu'ils participent.

    Mais cette invasion était-elle vraiment une surprise ?

    Tous les signes d'une agression de grande ampleur étaient là mais tant du côté de Poutine que du côté occidental, c'est une autre surprise qui attend gouvernements et états-majors : la résistance ukrainienne. 

    Car il y a un an le match était plié, si j'ose dire. La défaite de l'Ukraine, consciemment ou pas, était actée. Mais nous ignorions les paroles de l'hymne ukrainien :

    Ni la gloire ni la liberté de l’Ukraine ne sont mortes [...]
    Pour notre liberté, nous donnerons nos âmes et nos corps,
    Et prouverons, frères, que nous sommes de la lignée des Cosaques

    Un an et le peuple ukrainien ne plie pas.
    Slava Ukraini !

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